À peine installée, aussitôt évacuée. La maison du peuple a refait son apparition à Nantes pour quelques heures. Une quinzaine de militants avaient réussi à s'y infiltrer dimanche soir avant d'être expulsés par des CRS venus en nombre en milieu de journée ce lundi. Les squatteurs ont fait cette opération coup de poing pour dénoncer l'inaction de la mairie et de la préfecture sur le problème du logement. Après l'expulsion, une douzaine de militants ont été placés en garde à vue, qui a été reconduite pour 24 heures hier soir. Le diocèse, propriétaire des lieux, a porté plainte pour "occupation illégale".